La fédération française des télécoms (FFT) a publié une note intitulée Le secteur des télécoms résolument engagé en faveur de la sobriété énergétique et environnementale, dans laquelle elle détaille les actions mises en place par la filière pour faire face à la crise énergétique. Parmi elles, on retrouve la baisse de température de chauffage dans les bureaux, le développement de versions allégées des sites internet… mais aussi des propositions pour réviser le déploiement de la 5G. « Le rythme de déploiement de la 5G dans la bande des 3,5GHz dans les zones les moins denses pourrait être interrogé », peut-on lire dans la note. Si la 5G consomme moins d’énergie que la 4G, ces gains ne seront pas effectifs immédiatement sur tous les territoires. D’après la FFT, l’allumage de la 5G sur un site existant 2G/3G/4G accroit la consommation électrique du site de 40%. Cependant, « là où les réseaux sont congestionnés, le ratio électricité consommée par data est favorable au déploiement de la 5G en bande 3,5GHz », souligne la fédération. La FFT souhaiterait donc garder le rythme de déploiement de la 5G dans les zones urbaines denses mais le ralentir dans les zones rurales.