Couverture ElectroniqueS n°127

AES : Advanced encryption standard. Cet algorithme de chiffrement, connu à l'origine sous le nom de Rijndael, a été choisi pour remplacer le standard DES, trop facilement « crackable » pour protéger les données sensibles. Il spécifie trois longueurs de clés (128 bits, 192 bits et 256 bits) soit un maximum de 1 077 combinaisons possibles.BLOC D'IP : Propriété intellectuelle. Aussi appelée composant virtuel, la propriété intellectuelle est la représentation d'une partie du savoir-faire d'une société en conception de fonctions intégrables dans des circuits intégrés. Cette société peut être fabricant de semiconducteurs, équipementier ou tierce partie. Cette fonction intégrable peut correspondre à une fonction matérielle, logicielle ou à un mélange des deux. Ce concept n'est en fait qu'une évolution, destinée à améliorer l'efficacité des concepteurs, des cellules ou macrocellules (ou circuits bibliothèques) aujourd'hui utilisées pour la conception de la plupart des circuits spécifiques.CCFL :Cold Cathode Fluorescent Lamp. Lampe fluorescente dans laquelle la cathode n'est pas chauffée contrairement à ce qui se passe dans les tubes fluorescents classiques. Il en ressort une consommation réduite et un rendement plus élevé. La durée de vie est de l'ordre de 40 000 heures.ECHELONNABILITÉ : (traduction française de scalability). Parfois également appelée « scalabilité » (en franglais), l'échelonnabilité est la capacité d'un système à évoluer aisément en cas de nécessité de montée en charge (par ajout de composants par exemple), ou la capacité d'un logiciel à s'adapter aux caractéristiques (performances, ressources physiques, débit des entrées/sorties) du dispositif où il est censé s'exécuter, quelles que soient celles-ci. L'algorithme de codage MPEG-4 SVC est un exemple de codeur vidéo dit échelonnable.HSDPA : High Speed Downlink Packet Access. Introduite en 2002 dans la « Release 5 » des spécifications UMTS élaborées par l'organisme de normalisation 3GPP, la technologie HSDPA doit booster à 14,4 Mbit/s le débit crête du trafic véhiculé en mode paquets dans la voie descendante des réseaux W-CDMA. Une valeur qu'il convient de ramener à 10 Mbit/s dans la pratique pour un débit moyen compris entre 2,2 et 4,2 Mbit/s, contre 384 kbit/s maximum avec le W-CDMA traditionnel.LTE : Long Term Evolution. Normalisée par l'organisme 3GPP, l'interface radio LTE est l'évolution vers la 4G de la famille de systèmes de radiocommunication mobile 3G UMTS. Elle s'appuie sur la technologie OFDMA (Orthogonal Frequency Division Multiple Access) (pour la voie descendante) et fait appel au procédé multi-antennaire Mimo. Elle est censée soutenir un débit brut crête de 300 Mbit/s dans la voie descendante (station de base vers abonné), apporter une plus grande flexibilité dans l'utilisation du spectre (avec des canaux dont la largeur peut varier entre 1,4 MHz et 20 MHz en modes TDD ou FDD), doper la capacité des cellules (jusqu'à 200 utilisateurs actifs dans un canal de 5 MHz, contre une quarantaine avec les technologies HSPA) et diminuer le délai de latence.MIMO : Multiple Input Multiple Output. Procédé de transmission qui consiste à utiliser un système multi-antennaire tant à l'émission qu'à la réception. L'intérêt des industriels pour l'utilisation du concept Mimo est né avec l'annonce en 1998 du codage Blast (Bell Labs Layered Space Time) des Bell Labs, codage qui permet une augmentation significative du débit des transmissions sans fil. Le codage spatio-temporel qu'autorise un tel système améliore également grandement la fiabilité des transmissions en accroissant la diversité.MIPS DHRYSTONE : Mesure basée sur une batterie de tests permettant de comparer les performances de différents microprocesseurs dans des conditions identiques.MLC : Multi-Level Cell. Dans une mémoire flash à architecture MLC chaque cellule mémoire permet de stocker deux bits de données ou plus. Le principal avantage de cette architecture réside dans la diminution des coûts de production par Mo. Cela se fait toutefois au prix d'une baisse de la vitesse de transfert des données, d'une augmentation de la consommation et d'une endurance réduite. La plupart des mémoires MLC actuelles intègrent 2 bits par cellule.SLC : Single-Level Cell. Dans une mémoire flash à architecture SLC chaque cellule mémoire permet de stocker un bit de données. Il en résulte un débit de transfert de données élevé, une faible consommation et une grande endurance. Seul inconvénient, le coût de production par Mo.

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