Couverture ElectroniqueS n°127

API : Application Programming Interface (interface de programmation d'applications). A l'origine, une API - ou un jeu d'API - est une couche logicielle au travers de laquelle une application peut accéder de façon standardisée aux ressources d'un système, sans qu'elle en connaisse les détails internes. Elle est donc utilisée par les développeurs d'applications et implantée sous une forme concrète sous la forme d'appels système, de fonctions C ou, sous Windows, de DLL (Dynamic Link Libraries). Mais aujourd'hui, le concept d'API s'est généralisé à tout type d'interface logicielle plus ou moins standard : API de système d'exploitation, API pour couches d'accès au réseau, API entre deux entités logicielles distantes, etc.IP : Propriété intellectuelle. Aussi appelée bloc d'IP ou composant virtuel, la propriété intellectuelle est la représentation d'une partie du savoir-faire d'une société en conception de fonctions intégrables dans des circuits intégrés. Cette société peut être fabricant de semiconducteurs, équipementier ou tierce partie. Cette fonction intégrable peut correspondre à une fonction matérielle, logicielle ou à un mélange des deux. Ce concept n'est en fait qu'une évolution, destinée à améliorer l'efficacité des concepteurs, des cellules ou macrocellules (ou circuits bibliothèques) aujourd'hui utilisées pour la conception de la plupart des circuits spécifiques.Infiniband : Elaborée par le comité Infiniband Trade Association, la spécification Infiniband prévoit une modification radicale de l'architecture traditionnelle d'entrées-sorties des serveurs informatiques. Le standard s'appuie en effet, non sur un concept de bus partagé (comme PCI ou PCI-X), mais sur une matrice de commutation reliant par le biais de liaisons point à point à très haut débit sous-systèmes d'E/S (SCSI, Fibre Channel, Ethernet, etc.), mémoire principale et processeurs. Son concept est également applicable aux liaisons externes entre serveurs, systèmes de stockage et équipements réseaux et aux équipements embarqués.LCD-CSTN : Color Super Twisted Nematic Liquid Crystal Displays. Les afficheurs LCD-CSTN (ou écrans LCD couleur à matrice passive) se caractérisent par une structure matricielle des pixels situés aux intersections d'un réseau d'électrodes lignes et d'un réseau d'électrodes colonnes. L'adressage de chaque ligne de pixels est réalisé de manière séquentielle pendant une durée au cours de laquelle la tension de commande est appliquée aux pixels à exciter via les électrodes colonnes dédiées. Les LCD-CSTN emploient une structure de molécules de cristaux liquides agencée en hélice avec des angles de torsion compris entre 180 et 240 degrés (Super Twisted Nematic), ce qui améliore leurs performances par rapport aux LCD-TN pour lesquels l'angle de torsion n'est que de 90 ou 110°. La couleur est obtenue par l'emploi de filtres colorés. Ils restent cependant moins performants que les LCD-TFT en termes de contraste, d'angles de vue, de définition, de temps de réponse et de tenue en température. Leur diagonale dépasse rarement 12 pouces.LCD-TFT : Thin Film Transistor Liquid Crystal Displays. Egalement appelés LCD à matrice active, les écrans LCD-TFT ont été conçus pour combler les faiblesses des LCD-CSTN. Pour cela, chaque pixel de ces matrices comprend un transistor en couche mince (Thin Film Transistor) dont le rôle est de « mémoriser » pendant la durée complète de l'adressage de la matrice l'information électrique présentée périodiquement à chaque pixel (des diodes en couche mince peuvent, dans certains cas, être employées en lieu et place des transistors). La couleur est obtenue par l'emploi de filtres colorés. Ces écrans connaissent un succès fulgurant en informatique (PC portables, moniteurs) et gagnent également les applications TV, y compris les très grands formats, ainsi que certaines applications nécessitant des écrans de petits et moyens formats très performants.Passage direct de messages : Basée, comme son nom l'indique, sur l'échange de messages directement de tâche à tâche ou de processus à processus, cette technologie ne fait pas appel aux mécanismes traditionnels de communication et de synchronisation entre tâches tels que files d'attente, boîtes aux lettres, sémaphores, mutex, etc., mécanismes reposant en général sur l'existence d'une mémoire partagée. Elle permet l'échange des informations entre tâches s'exécutant sur le même processeur, ou sur des processeurs distants, de manière transparente pour l'utilisateur, et ce quels que soient l'emplacement des processeurs et le type de réseau qui les relient. La technologie de passage direct de messages s'avère bien adaptée aux architectures distribuées et/ou multic&oelig;urs.UWB : Ultra Wide band ou ultralarge bande en français. L'UWB est une technique de modulation dont le principe générique repose sur l'émission de trains d'impulsions extrêmement courtes directement modulées en position, en polarité ou en amplitude. Le spectre hertzien occupé par ce type de transmission est particulièrement large (plusieurs GHz typiquement) et la densité spectrale particulièrement faible. Les transmissions ultralarge bande sont donc – en théorie – perçues comme du bruit par les autres communications qui utiliseraient déjà une partie du spectre considéré et elles ne nécessitent pas en conséquence qu'on leur attribue des fréquences particulières. La bande favorable pour les transmissions radio UWB est comprise entre 3,1 et 10,6 GHz.

Lexique

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