Couverture ElectroniqueS n°127

L'édition 2013 Du Salon Enova A Enregistré Une Affluence Très Correcte. Des Sous-Traitants En Électronique Y Ont Exposé Pour La Première Fois Alors Que Les Équipements De Production Étaient Comme À L'accoutumée Bien Représentés. 5691 VisiteUrs À L'ÉDition 2013 D'enoVa paris > l'édition 2013 d'enova Paris, salon des technologies en électronique, mesure, vision et optique, s'est tenue à Paris Porte de versailles du 8 au 10 octobre dernier. > la manifestation a accueilli 5691 visiteurs, soit +5% par rapport à 2012. Ce sont 457 sociétés qui y ont exposé, soit +25% par rapport à 2012. > Plusieurs événements ont contribué au succès de ce salon: le Congrès international de métrologie qui a réuni 800 participants; le 2 e Congrès francophone des applications des fibres optiques (100 participants); les rendez-vous d'affaires du business Meeting (200 rendez-vous entre visiteurs et exposants inscrits); la remise des trophées de l'innovation et la présentation des trophées Cap'tronic. ams technoLogies: un fournisseur de serviCes À Haute valeur aJoutÉe Jan Meise (à gauche sur la photo), le Pdg d'aMs technologies, n'aime pas qu'on dise de sa société que c'est une société de distribution. «C'est trop réducteur compte tenu de l'énorme valeur ajoutée de notre entreprise», se défend-il. aMs technologies est un groupe allemand qui conseille, vend, aide à l'installation et à la maintenance de composants et de sous-ensembles appartenant à trois domaines très pointus: la photonique (hors télécommunications, c'est-à-dire les fibres optiques, les lasers, les sources lumineuses…), la gestion thermique (refroidisseurs, topographie des unités thermiques…) et la puissance supérieure au kilovolt. l'expertise dans ces deux derniers domaines est d'autant plus importante que «dans la majorité des cas, ceux-ci ne sont vraiment pris en compte par les clients qu'une fois les prototypes fabriqués, bien tard donc», souligne M. Meise. Quant aux clients d'aMs technologies, ils appartiennent à des secteurs très exigeants (aérospatial et défense, recherche scientifique, médical et santé, industriel) et/ou à fort potentiel de croissance (énergies renouvelables, médical et santé). au quotidien, la société travaille sur une grande variété de projets: les spécialistes de la thermique du groupe sont ainsi à l'origine d'un équipement de réchauffement/refroidissement de boissons pour habitacle d'automobile, d'un mini-compresseur assurant le refroidissement contrôlé d'une partie d'un analyseur d'hémostase pour le laboratoire pharmaceutique français stago– l'hémostase est l'ensemble des phénomènes physiologiques qui concourent à la prévention et à l'arrêt des saignements. aMs technologies s'appuie sur 70 personnes disséminées dans 6 pays d'europe. son chiffre d'affaires atteint 30 millions d'euros. dirigée par Michel rispal (à droite sur la photo), personnalité bien connue du monde des composants électroniques, la filiale française d'aMs technologies compte 7 personnes dont 3 experts (thermique, optique et instrumentation). E nova Paris semble avoir trouvé sa vitesse de croisière : affluence correcte et visitorat déterminé. L'édition 2013, qui s'est tenue à Paris Porte-de-Versailles du 8 au 10 octobre dernier, a accueilli 5691 visiteurs (+5% par rapport à 2012). Et ce malgré la proximité de Midest, salon mondial de la sous-traitance (Paris Villepinte, du 19 au 22 novembre 2013) et de Productronica, salon mondial des équipements de production (Munich, du 12 au 15 novembre 2013). « Au plan national, les entreprises qui souhaitent renforcer leur présence ou s'implanter sur les marchés traditionnels de l'électronique exposent à Enova Paris. Celles qui visent les marchés d'innovation qui ne sont pas spécifiques de la filière électronique et qui souhaitent jouer la carte des partenariats transversaux avec la mécanique, la plasturgie et d'autres métiers choisiront le Midest, qui est aussi une ouverture à l'international », explique Michel de Nonancourt, président du Snese, le syndicat français de la sous-traitance en électronique (voir l'Invité du mois, page 22) . Quoi qu'il en soit, une douzaine de sous-traitants français de l'électronique ont exposé à Enova Paris. Certains pour la première fois comme Fremach et Geral Automation (groupe Gérard Perrier Industrie). Fremach Dieppe allie des activités d'assemblage de cartes électroniques, d'intégration de matériels et de plasturgie (fabrication de moules et injection plastique). C'est l'ex-usine Epiq de Saint-Nicolas d'Aliermont (76), une de celles qui n'ont pas fait partie du lot Epiq acquis par le philippin IMI en mai 2011. Outre ce site français, avaient été également écartées par IMI les usines Epiq allemandes, belges et chinoises. Fremach sait fabriquer de grandes séries de pièces ; en outre, l'entreprise a dédié une ligne de production à la fabrication de prototypes, de préséries et de petites séries. Malgré des défections dues souvent à une préférence pour Midest (cas de Lacroix Electronics et de Pige Electronique, par exemple), parmi les habitués de la manifestation, de nombreux avaient fait acte de présence à Enova Paris 2013: BMS Circuits (ex-usine Sagem) du réseau All Circuits – qui inclut BMS, MSL Circuits (Meung-sur-Loire) et TIS Circuits (Tunis) –, Aode Electronics, Asica, Canon Bretagne, Creative Eurecom, Euro Process, Selva Electronique, Seprolec et Sersa Electronique. Une sous-traitance dynamique Lors du salon, Bruno Racault, Pdg de MSL Circuits, BMS Circuits et TIS Circuits nous a annoncé que «pour tout produit d'électronique professionnelle fabriqué en Europe, BMS s'engage àprati-quer le prix le plus bas proposé par la concurrence» . Cette année, l'ensemble All Circuits devrait réaliser un chiffre d'affaires de 250 millions d'euros, ce qui le placerait à la 3 e place de la sous-trai-tance en électronique de l'Hexagone, après Asteelflash et Eolane. Le seul chiffre d'affaires de l'usine de Meung-sur-Loire (MSL Circuits) devrait atteindre 150Me contre 100 Me en 2012. Et MSL, qui est spécialisé en électronique automobile –et qui fabrique donc en grandes séries – continue à monter en puissance : la société investit aujourd'hui dans une 6 e ligne de production… Asica (11,5 Me de CA 2012), 28 e sous-traitant français en électronique en 2012 selon notre classement, est un fidèle du salon. Cette PME basée à Saint-Malo (35) fabrique pour le médical (certification ISO 13485). Autre exposant régulier à Enova, la sous-traitance en électronique de Canon Bretagne (usine de Liffré, 35) intègre, elle, une activité de SAV (centre d'appel et réparation). Seprolec (85 personnes, 11,9 Me de CA 2012), est, pour sa part, une PME normande dynamique. Basée à Vire (14) dans de nouveaux bâtiments, cette entreprise est détentrice d'un agrément recherche, ce qui permet à ses clients de bénéficier du crédit d'impôt recherche (CIR). enova Paris semble avoir trouvé sa vitesse de croisière: affluence correcte et visitorat déterminé. l'édition 2013 de ce salon a accueilli 5691 visiteurs (+5 % par rapport à 2012). Peu de distributeurs Egalement agréé CIR, le sous-traitant Selva (150 personnes, 12Me de CA 2012), qui occupe le 26 e rang, s'appuie sur deux sites de production: Vallet (44) et Chalon-sur-Saône (71). En septembre dernier, il a acquis plusieurs nouvelles machines de production. Il a ainsi doté Vallet d'un équipement de placement rapide, le XPii d'Europlacer, et d'un équipement de vernissage. A Chalon-sur-Saône, il a installé une machine iineo (Europlacer), qui est caractérisée par sa flexiblité, ainsi qu'un équipement de sérigraphie de marque Speedprint. Quant à Sersa Electronique (25 personnes, 4,8 Me de CA 2012), un participant assidu de ce salon, il est basé à Epône (78) et offre des services de conception et de fabrication de produits électroniques ; cette société est dotée d'un savoir-faire en régulation. Enova n'est pas le salon des composants des années 1990… Peu de distributeurs de composants électroniques étaient présents à Enova Paris 2013. Parmi les exposants de ce secteur, citons Acal BFI France qui, en tant que spé-cialiste des produits « optos » était présent sur la partie optique et photonique du salon, DEL (la distribution électronique) dirigé par François Kurek également président du SPDEI, le syndicat français de la distribution de com-posants, Equipements Scientifiques et Eurocomposant –société qui a été reprise par ses cadres dans le cadre d'un MBO en début 2012. A noter qu'AMS Technologies (voir encadré 1) , distributeur spécialisé en optoélectronique et en puissance, a exposé pour la première fois à Enova. Les irréductibles du GFIE Malgré la proximité de Productronica, les fournisseurs d'équipements de production étaient, comme les années passées, très présents à Enova. Chez les distributeurs, les exposants étaient Accelonix, Addis Electronic, CCI Eurolam, Chimie Tech Services, CIF (le Circuit imprimé français), Davum, Metronelec et MJB. Parmi les fabricants d'équipe-ments ou de matériaux de production, exposaient Europlacer, la PME française Exelsius qui est une spécialiste des fours àrefu-sion, Goepel Electronic, Inventec et Mydata. Europlacer présentait sa machine de placement de composants iico construite à partir d'une partie de l'ancienne 600, ce qui permet à ce constructeur de proposer un équipement de pose coûtant seulement 85000e. Goepel exposait des systèmes d'inspection 3D de la pâte à braser. L'Iftec, dirigée par Pierre-Jean Albrieux, également président du GFIE (groupement des fabricants d'équipements et matériaux de production) proposait aux visiteurs ses nouvelles formations aux technologies de fabrication des cartes électroniques. Rappelons que l'Iftec est également un distributeur officiel des normes de l'IPC en France. Enfin comme lors d'Enova Grand Ouest (Rennes, les 27 et 28 mars 2013), le circuit imprimé a fait bonne figure lors de l'édition 2013 d'Enova Paris. Exposaient notamment Elvia PCB, Eurocir-cuits, Icape, NCAB Group et Würth. Entreprise spécialisée dans la fourniture de circuits imprimés et de pièces sur plan, Icape a ouvert en octobre dernier deux filiales : une en Allemagne et une en Russie.

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