Couverture ElectroniqueS n°127

R&M a conçu une technique de montage durablement stable pour tout type de câbles optiques, permettant de réduire significativement le temps d'installation et les frais de raccordement des connecteurs optiques directement sur site. De quoi satisfaire de nombreux marchés, à commencer par le FTTH, mais pas seulement. Par rapport à un système de câblage avec épissurage, la durée d'installation d'une prise optique est réduite de 30 %, alors que les frais de raccordement par usager sont 20 % moins élevés, selon R&M. R &M, entreprise suisse spécialisée dans les systèmes de câblage pour les infrastructures réseau exigeantes, pose un nouveau jalon en matière de connecteurs optiques confectionnables sur site. Le FO Field 2.0 est ainsi présenté par le connecticien helvète comme le premier connecteur de ce type compatible avec tous les types de câbles optiques, donc convenant à de nombreux usages: des applications FTTH ( Fiber to the Home ) jusqu'aux infrastructures pour les bâtiments intelligents, les smart cities et l'IoT, en passant par le câblage fibre pour les bureaux, les hôpitaux, les centres commerciaux ou les bâtiments industriels. Selon R&M, le kit de montage permet à un installateur formé de connectoriser la fiche en une minute seulement, et cela directement sur site. Une technique innovante La technique de montage innovante du FO Field 2.0 fixe en même temps la gaine et la fibre. Cette technique permet de connecter les fibres plus rapidement et plus efficacement. Dans le domaine résidentiel, par rapport à un système de câblage avec épissurage, la durée d'installation d'une prise optique est réduite de 30%, alors que les frais de raccordement par usager sont 20 % moins élevés, selon le fabricant. La connexion mécanique est par ailleurs nettement plus stable et résistante que pour les solutions conventionnelles, tout en présentant des caractéristiques de transmission et des valeurs d'affaiblissement de haut niveau et stables dans le temps. Le FO Field 2.0 accepte en outre les « reconnectorisations ». Et selon le type de câble, il est possible de réaliser des connexions également dans la plage dite «non contrôlée» (-25°C à +70°C). De multiples possibilités Les fibres de 900µm à gaine en polyéthylène haute densité (HDPE) se connectorisent elles aussi avec une grande fiabilité, selon R&M. Le connecteur accepte les fibres monomodes et multimodes en différentes variantes: 125/250µm, fibres à structure serrée, compacte ou semi-serrée, sous gaine de 600 à 900 µm, gaine extérieure en tout matériau, d'un diamètre de 1,4 à 3mm. S'agissant de câblages multi-modes, R&M spécifie les catégories OM2, OM3, OM4 et OM5. Les propriétés mécaniques et optiques atteignent le niveau de qualité des pigtails et des cordons de brassage préconnectorisés et vérifiés en usine. Les connecteurs FO Field LC et FO Field SC sont conformes aux exigences des niveaux de performance grade Cf/1 (APC) et grade Cf/2 (PC) respectivement et affichent une perte d'insertion typique de 0,25 dB et une perte de réflexion optique de plus de 60dB. LES RJ-45 DE R&M COMPATIBLES AVEC L'ETHERNET À 25 GBIT/S nouvelle génération de bornes WLAN avec des performances bien au-delà de celles de l'Ethernet à 10Gbit/s. En outre, les systèmes d'antennes qui distribueront la téléphonie mobile 5G dans les grands bâtiments exigeront eux aussi un tel câblage jusqu'aux antennes. > Les futures générations de réseaux de données locaux sans fil (WLAN) et les systèmes d'antennes distribuées exigeront prochainement des débits plus élevés dans les bâtiments, débits qui passeront de 10 à 25Gbit/s. Selon R&M, cette évolution pourra s'effectuer de manière économique, en utilisant des installations de câblage et de raccordements existantes. Le connecticien suisse a en effet testé ses modules RJ45 cat. 6A et ses câbles blindés AWG 22 cat. 7A, déjà installés dans des milliers de bâtiments, et affirme que cette combinaison est parfaitement compatible avec le futur standard relatif à l'Ethernet à 25 Gbit/s sur 30 mètres. > Pour rappel, le consortium 25G Ethernet a approuvé en 2017 un standard pour passer à 25Gbit/s, complété, fin 2018, par un rapport technique publié par l'ISO/CEI (TR11801-9905) décrivant les exigences pour les installations existantes. R&M s'attend à ce que la demande de bande passante dans les réseaux locaux continue d'augmenter –notamment en raison de la téléphonie mobile– ce qui nécessitera une

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