Couverture ElectroniqueS n°127

Apte à intégrer jusqu'à quatre générateurs arbitraires et quatre cartes d'entrées/sorties, le N5106A d'Agilent peut être adapté aux technologies Mimo 2 x 2,4 x 2 et 2 x 4. Destiné au contrôle de récepteurs multi-antennes ou Mimo (Multiple-input, multiple-output), le PXB ou N5106A que vient de lancer Agilent Technologies assure des tests rapides et précis au plus tôt dans la chaîne de conception. Fournissant, d'après son constructeur, la meilleure simulation des conditions réelles de transmission radiocom actuellement disponible sur le marché, cet appareil modulaire réduirait de ce fait les temps de développement de manière significative. Minimisant les incertitudes de conception et les durées de configuration du montage d'essai, il possède les performances élevées et les possibilités de mise à niveau nécessaires à la satisfaction des besoins liés aux normes à venir.Cet outil, dont la bande passante est de 120 MHz, est ainsi bien adapté aux ingénieurs de R&D en charge du développement des circuits en bande de base pour station de base ou mobile, ou de l'intégration postérieure des sous-systèmes. Sa faculté d'accueil de quatre générateurs arbitraires, délivrant 512 millions de paires I/Q, rend possible la prise en compte de technologies Mimo 2 x 2,2 x 4 ou 4 x 2. Pour les applications RF, il sera placé en amont de générateurs MXG ou ESG-C d'Agilent. Les signaux de sortie numériques sur 14 bits ou analogiques, avec dans ce cas une dynamique moindre et une perte du calibrage automatique en puissance, transitent par des cartes d'E/S qui peuvent être au nombre de quatre pour un total possible de huit E/S.Des cartes de simulation de fading jusqu'à 24 trajetsBasé sur une plate-forme de type PC, le N5106A est capable de mettre en &oelig;uvre les logiciels Signal Studio et Baseband Studio. Le premier sert à la création de paires I/Q pour les standards tels que GSM/Edge, W-CDMA, LTE ou WiMax mobile ; pour ces deux derniers, Agilent propose même des configurations optimisées de son testeur. Le support de la vidéo numérique et de la norme IEEE 802.11n est prévu pour bientôt. Le second logiciel réalise une simulation d'évanouissement (le fading des Anglo-saxons) sur un maximum de 24 trajets (*).Ces logiciels s'exécutent sur les cartes de traitement du signal incorporées dans l'appareil, qui sont soit des générateurs arbitraires, soit des simulateurs de fading (jusqu'à huit). Ces cartes comprennent deux DSP chacune et six d'entre elles sont intégrables simultanément. Les différents générateurs que peut contenirun PXB autorisent l'ingénieur à vérifier la coexistence de plusieurs standards, en effectuant la somme des divers formats, afin de contrôler la robustesse de son design. En plus de Signal Studio, l'utilisateur peut se servir du logiciel de CAO RF et hyper Advanced Design System d'Agilent ou même de son propre outil pour la génération des formes d'ondes désirées.Un avantage essentiel du N5106A réside dans sa faculté de réduire au minimum le temps de configuration de l'équipement à contrôler et du montage de test. Le routage transparent des signaux et l'automatisation du calibrage de puissance, sur les sorties numériques, éliminent les réglages longs et fastidieux nécessaires à l'emploi du fading et à la somme des formes d'ondes coexistantes. Une interface graphique à menus déroulants facilite la configuration et accélère la durée de prise en main de l'appareil par l'opérateur.Pour la petite histoire, on signalera la sortie, il y a plus d'un an, d'un générateur en bande de base et simulateur de fading de philosophie identique chez Rohde & Schwarz. Baptisé AMU200A, il ne dispose que de deux voies de sortie et sa bande passante est limitée à 40 MHz.(*) Le nombre de trajets simulés est fonction de la bande passante : il augmente quand celle-ci diminue. Concrètement, il y a 24 trajets jusqu'à 40 MHz, 12 trajets à 80 MHz et 6 trajets à 120 MHz.Le générateur arbitraire va 20 % plus viteLes versions B des générateurs de signaux arbitraires AWG 7000 de Tektronix, qui étaient déjà les plus véloces du marché, ont gagné en rapidité. Les modèles AWG 7061B/62B à 1 et 2 voies ont un convertisseur N/A dont la cadence maximale est passée à 6 Géch./s au lieu des 5 Géch./s de leurs prédécesseurs. Quant aux AWG 7121B/22B, ils numérisent jusqu'à 12 Géch./s ou 24 Géch./s en mode entrelacé avec une bande passante qui atteint 9,6 GHz (10 ou 20 Géch./s et 5,8 GHz auparavant). La résolution est de 10 bits sans marqueurs et la capacité mémoire de tous ces modèles est de 32,4 Mpts ou 64,8 Mpts/voie.

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