Couverture ElectroniqueS n°127

DDK vient de dévoiler une version de ses connecteurs FFC/FPC au pas de 0,3 mm qui allie des dimensions très compactes et un système de verrouillage du flex permettant d'améliorer la force de rétention. « Comment un si petit connecteur peut-il être fiable ? Telle est la question récurrente de nos clients quand ils voient nos connecteurs FFC/FPC de 0,9 mm d'épaisseur au pas de 0,3 mm », témoigne Rossan Livicini, responsable du bureau européen d'ingénierie de Fujikura DDK Electronics situé en région parisienne. « Ces craintes sont légitimes mais nos connecteurs FF12 sont là pour les apaiser », ajoute-t-il. Cette gamme est la dernière-née d'une lignée de connecteurs CMS pour câbles plats et/ou circuits souples développés par DDK et dont le Japonais propose aujourd'hui une version à force de rétention du câble accrue. Ces versions “ renforcées ” offrent vraisemblablement l'un des meilleurs compromis disponibles actuellement sur le marché en termes de miniaturisation et de sécurisation de la connexion entre le flex et le connecteur. A l'image des fabricants de connecteurs nippons, DDK est l'un de ceux qui &oelig;uvrent sans relâche pour la miniaturisation des connecteurs FFC/FPC et appartient, au même titre que ses compatriotes AVX, Hirose, Honda Connectors, JAE, JST, Omron et SMK, au club des connecticiens capables de produire du pas de 0,3 mm. Côté miniaturisation, le FF12 n'a effectivement pas grand-chose à envier à la concurrence. Avec une hauteur au-dessus du circuit imprimé de seulement 0,9 mm, les connecteurs FF12 comptent en effet parmi les plus bas profils du marché avec les connecteurs XF2N et XF2R d'Omron (0,9 mm également) et la série EC-LP de SMK et leur 0,85 mm au-dessus du circuit imprimé, un record à notre connaissance (voir nos numéros des 14 mars et 16 octobre 2003). Les connecteurs FF12 se distinguent également par un encombrement réduit sur le circuit imprimé, le plus réduit du marché selon DDK, avec une largeur totale dépassant de 2,5 mm celle des contacts alignés (1,25 mm de part et d'autre du premier et du dernier contact) et une profondeur de seulement 4 mm. Côté système de verrouillage, DDK se démarque également de la concurrence. La plupart du temps, les connecteurs FFC/FPC disposent de contacts ZIF à force d'insertion nulle (Zero Insertion Force) et d'un actuateur rotatif qui, une fois refermé sur le câble souple ou le flex, permet de plaquer les conducteurs sur les points de contact. Dans le cas des connecteurs FF12, le câble souple (ou le flex) s'intègre dans le connecteur via des contacts LIF à faible force d'insertion (Low Insertion Force). Il est ainsi possible de déplacer l'ensemble sans dommage même en laissant l'actuateur ouvert grâce à la force de rétention non nulle sur chaque contact, ce qui peut s'avérer pratique dans certaines applications. Afin de réellement fiabiliser la connexion, chaque contact est en fait constitué d'une sorte de pince qui vient se resserrer sur le conducteur dès que l'actuateur se referme, formant ainsi deux points de connexion, l'un au-dessus du conducteur, l'autre en dessous. Dans cette position finale, la force de rétention est décuplée par rapport à la position ouverte de l'actuateur.Des “ pinces ” pour retenir le flexPour les sceptiques ou ceux qui désirent encore accentuer la force de rétention par sécurité, notamment dans le cas des connecteurs de moins de 10 contacts, DDK met à disposition une version baptisée Cable Lock Type. En plus de la force de rétention globale exercée par l'ensemble des points de contact sur les conducteurs du flex, ce modèle dispose de deux pinces latérales, de même type que celles qui constituent chaque contact du connecteur, dont les mâchoires viennent se serrer à l'emplacement de deux encoches latérales du câble. Comme pour les contacts, cette action s'opère en fermant l'actuateur du connecteur. Cela suppose que les deux pinces latérales n'exercent plus la fonction de contact électrique, mais agissent uniquement comme une mécanique de rétention du flex, ce qui implique un connecteur légèrement plus large à nombre de contacts identique et l'emploi d'un flex préalablement équipé de deux encoches. Précisions par ailleurs que, comme tout connecteur FFC/FPC au pas de 0,3 mm, le FF12 dispose d'un agencement de ses contacts sur deux rangées décalées de contacts pairs et impairs, afin de se ramener à une tolérance “ plus confortable ” d'un pas de 0,6 mm. Idem pour les terminaisons CMS paires et impaires localisées de part et d'autre du connecteur, limitant ainsi les risques de ponts de soudure entre terminaisons adjacentes en se ramenant, là encore, à la problématique plus abordable d'un pas de 0,6 mm. Ces connecteurs sont par ailleurs dotés d'une partie inférieure moulée, permettant ainsi de passer des pistes sous le composant. Notons que DDK fournit également des connecteurs FFC/FPC au pas de 0,5 mm, la série FF14, qui disposent des mêmes dimensions que le FF12 (hormis la largeur, bien sûr) et du même système de verrouillage. Voir notre lexique page 27.

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