Couverture ElectroniqueS n°127

BSP : Board Support Package : utilisée depuis 1988 (et l'exécutif temps réel VRTX) dans le monde de l'embarqué, l'expression BSP désigne l'ensemble du code logiciel de bas niveau spécifique à une carte et à un système d'exploitation donnés. Le BSP contient notamment le logiciel d'amorçage nécessaire au chargement et au lancement de l'OS ainsi qu'un jeu complet de pilotes pour les composants présents sur la carte. DSLAM : Digital Subscriber Line Access Multiplexer. Multiplexeurs d'accès pour lignes d'abonnés numériques ADSL. Installés dans les centraux téléphoniques, ces équipements concentrent modems et filtres ADSL, réalisent la séparation des trafics de voix et de données, terminent les liaisons ADSL et agrègent l'ensemble des flux de données vers le réseau de transport à haut débit (ATM ou Ethernet) de l'opérateur ou du fournisseur d'accès Internet à haut débit. ECLIPSE : Issue d'un projet IBM et gérée par la Fondation portant son nom, la plate-forme Eclipse est une structure d'accueil (framework) permettant d'élaborer aisément des environnements de développement intégrés (IDE) C/C++/ Java complets. Accessible en source libre sous licence CPL et portable sur n'importe quel poste de travail (car écrite en langage Java), Eclipse a été élaborée pour simplifier l'intégration d'outils divers et variés et faciliter leur interopérabilité au sein d'un même environnement graphique générique. Grâce à un jeu d'API ouvert, n'importe quel éditeur ou développeur peut en pratique incorporer ses outils sous la forme de « plug-in » dans l'environnement Eclipse. MACHINE VIRTUELLE JAVA : Parfois également dénommé JVM (Java Virtual Machine), c'est le logiciel chargé d'exécuter ligne par ligne le bytecode Java. Elle nécessite cependant d'être associée à un environnement d'exécution (un système d'exploitation temps réel, par exemple). Il en existe différentes implantations, certaines issues de licences de Sun, d'autres directement développées à partir des spécifications disponibles dans le domaine public. On parle alors d'implantations clean room de la machine virtuelle Java. MIMO : Multiple Input Multiple Output. Procédé de transmission qui consiste à utiliser un système multi-antennaire tant à l'émission qu'à la réception. L'intérêt des industriels pour l'utilisation du concept Mimo est né avec l'annonce en 1998 du codage Blast (Bell Labs Layered Space Time) des Bell Labs, codage qui permet une augmentation significative du débit des transmissions sans fil. Le codage spatio-temporel qu'autorise un tel système améliore également grandement la fiabilité des transmissions en accroissant la diversité. MULTITHREADS : Terme anglais signifiant parallélisme au niveau des processus légers (thread en anglais). Ces processus légers, résultant de la décomposition d'un processus en éléments utilisant le même contexte de ressources, peuvent s'exécuter en parallèle sans être pénalisés par les temps de changement ou de transfert de contexte. NETD : Noise equivalent temperature difference. Mesure de la sensibilité pour les détecteurs travaillant dans les portions infrarouges, micro-ondes et terahertz du spectre électromagnétique. Elle indique la différence de température équivalent au bruit interne généré par le détecteur. En infrarouge, le NETD peut varier de 40 à 200 mK pour les microbolomètres non refroidis et avoisiner 10 mK pour les modèles refroidis. PLM : Le système de gestion du cycle de vie des produits dit PLM (Product Lifecycle Management) rassemble dans une base de données unique, l'ensemble des informations relatives aux composants, sous-ensembles et équipements fabriqués par l'entreprise, de leur conception à leur recyclage, ainsi que les données propres aux procédés de développement, d'industrialisation et de fabrication de ces produits. Le PLM facilite la conception de produits en favorisant la réutilisation de schémas et de données. C'est l'outil privilégié des entreprises orientées « conception ». PON : Passive Optical Network. Les réseaux d'accès en fibre optique PON sont des solutions FTTH (Fiber to the Home) point à multipoint où les équipements intermédiaires situés entre le central de l'opérateur et l'abonné (des coupleurs optiques passifs en cascade) ne nécessitent pas d'alimentation électrique. L'intérêt de cette architecture est de mutualiser les infrastructures. Les trois éléments constitutifs d'un PON sont l'OLT au niveau du central, les coupleurs optiques qui divisent le signal optique en provenance de l'OLT, et les ONT, placés au niveau de chaque abonné. VDSL2 : Normalisée en 2005 par l'UIT sous le label G. 993.2, la technologie VDSL2 a été conçue pour porter à 100 Mbit/s dans les deux sens de transmission le débit des lignes téléphoniques traditionnelles. La spécification impose l'usage d'une bande de fréquences de 30 MHz de large (contre 12 MHz pour le VDSL et 2,2 MHz pour l'ADSL2+). La technologie VDSL2 est déployée au niveau des sous-répartiteurs du réseau de distribution télécoms ainsi qu'au pied des immeubles, en complément des solutions optiques FTTP (Fiber to the Premises).

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