Couverture ElectroniqueS n°127

Avec son ADXL345, Analog Devices introduit un circuit d'accélérométrie triaxiale pour équipements alimentés par batteries. Probablement un des moins gourmands en énergie de sa catégorie, selon son promoteur. Dans un marché des systèmes portables multimédias qui n'a de cesse de se développer, les fonctionnalités liées à la détection de déplacement sont de plus en plus en point de mire, autant pour les constructeurs que les utilisateurs. Petit à petit, l'analyse des mouvements humains dans leur environnement spatial amène les fabricants à développer de nouvelles fonctions interactives qui rendent les appareils portables plus conviviaux. Mais le prix de cet enrichissement technologique pèse lourd sur les budgets de consommation déjà serrés des dispositifs mobiles.C'est pour faciliter l'intégration de ce type d'interface dans les produits grand public alimentés par batterie qu'Analog Devices vient de sortir un circuit d'accélérométrie à sortie numérique iMEMS (integrated micro-electro-mechanical system). Référencé ADXL345, il intègre en particulier un capteur triaxial, un convertisseur CAN, de la mémoire tampon pour les échantillons et la circuiterie logique nécessaire pour paramétrer et effectuer les mesures sur les trois axes, gérer une interface série configurable I2C/SPI et la consommation électrique. Ce Mems se distingue par une consommation typique de 25 µA, à faibles fréquences d'échantillonnage. Ce faisant, il réalise une économie d'énergie de 80 % par rapport aux capteurs d'inertie triaxiaux concurrents selon le constructeur. Mais au-delà de 100 Hz, la consommation peut grimper jusqu'à 150 µA.Les interruptions pour une moindre consommationLe capteur de mouvement ADXL345 intègre une mémoire Fifo (first-in/first-out) qui peut stocker jusqu'à 32 échantillons de données pour chaque axe X, Y et Z. Ceci autorise la réalisation en autonome de séries (limitées) de mesures alors que le processeur est en mode veille. De plus, l'accéléromètre est capable de scruter continuellement les activités des différents axes : si l'appareil subit un soudain changement d'orientation, une accélération, ou devient immobile, un système d'interruptions permet au contrôleur de sortir de son mode veille pour traiter les données échantillonnées et en attente dans la mémoire tampon du Mems. Le processeur hôte étant en général le plus gros consommateur d'énergie, il est particulièrement intéressant de pouvoir réduire son utilisation au strict nécessaire. Avec une telle gestion, Analog Devices avance que des gains de 75 % sur la consommation sont réalisables. L'ADXL345 dispose d'une gamme de fréquences d'échantillonnage qui s'échelonne de 0,1 à 3,2 kHz, là où les composants concurrents qui ont classiquement des débits de données fixes de 100 Hz, 400 Hz, ou 1 kHz. Cela confère une plus grande souplesse d'emploi en allouant avec précision la périodicité d'échantillonnage juste nécessaire à une fonction donnée, ce qui permet de rationner finement les réserves énergétiques.L'ADXL345 mesure aussi bien des inclinaisons que des accélérations dynamiques résultant d'un mouvement ou d'un choc, se caractérisant notamment par une tenue à plus de 10 000 g et un facteur d'échelle de 4 à 34 mg/LSB dans les dynamiques ± 2 g à ± 16 g avec une résolution de 10 bits. Il gère les détections d'événements type « single tap/double tap » (click simple ou double) ou chute libre, et prend en charge des niveaux de détection programmables par l'utilisateur. Il intègre également une interface série compatible I2C/SPI, en liaison trois ou quatre fils. Il fonctionne à partir d'une tension comprise entre 1,8 et 3,6 V, dans une plage de température comprise entre - 40 et + 85°C.L'accéléromètre numérique triaxial ADXL345 iMEMS est déjà disponible en petites quantités, la production en volume étant prévue dès ce mois-ci. Il est encapsulé en boîtier LFCSP 14 broches 3 x 5 mm, de moins de 1 mm d'épaisseur au tarif unitaire de 3,04 $ par quantité de 1 000 pièces.La résistance en boîtier aluminium s'impose en robustesseLa dernière série de résistances de puissance en boîtier aluminium baptisée CJT de Tyco se caractérise par un indice de protection IP33 à IP54 et une bonne tenue aux vibrations, surpassant les composants céramique traditionnellement utilisés en environnements sévères. Adaptées aux applications de charge, recharge et freinage par convertisseur, ces résistances peuvent être dotées de radiateurs additionnels. Leur technologie à remplissage minéral leur permet de supporter des tensions de 4 kV et de dissiper de 60 à 2 000 W en convection naturelle. Disponibles en valeurs résistives de 1 à 10 k d'euros, ces éléments présentent une tolérance de 5 %.

Un accéléromètre numérique triaxial de grande sobriété

Couverture ElectroniqueS n°127

IBM grave les premières puces en 2 nm en abandonnant les FinFET

Zeta, le protocole LPWAN made in China, arrive en Europe

Harting invente le connecteur électronique sur mesure

Un accéléromètre numérique triaxial de grande sobriété

Dans la même rubrique

Couverture ElectroniqueS n°127

IBM grave les premières puces en 2 nm en abandonnant les FinFET

Zeta, le protocole LPWAN made in China, arrive en Europe

Harting invente le connecteur électronique sur mesure